Mondejar Vega Art

2025 - Cinq tableaux

Ligne de Vie - 1/5

Bas relief carton mâché - Juillet 2025

Premier tableau de la collection "Ligne de Vie", l'Éveil capte l'instant fragile d'une naissance.

Un jeune orang-outan ouvre les yeux sur un monde qu'il ne connaît pas encore - un monde déjà menacé.

Son regard, sculpté en profondeur, ne cherche pas à séduire : il interroge. Il interpelle celui qui le croise.
La main levée, encore maladroite, esquisse un geste de lien... une tentative de lien, un "je suis là" silencieux.

Réalisée uniquement à partir de carton recyclé, sans fard ni artifice, cette oeuvre utilise la matière même responsable de tant de destructions - pour mieux lui redonner un sens.
Ici, le carton devient mémoire. Mémoire des forêts, mémoire des disparus.

L'Éveil, c'est l'aube d'une conscience, mais aussi le début d'un cris silencieux.

Ligne de Vie - 2/5

Bas relief carton mâché - Juillet 2025

Deuxième tableau de la collection "Ligne de Vie", La Découverte explore ce moment suspendu où l’on se relie au monde.
Un jeune orang-outan, le regard tourné, la main agrippée, découvre l’autre — ou peut-être se découvre lui-même.

Il ne s’agit pas d’un simple geste : c’est une tension, un besoin viscéral de lien, de présence.
Son corps se tend vers ce qui l’entoure, entre confiance et crainte, curiosité et instinct.

Comme chaque œuvre de cette collection, La Découverte est réalisée à partir de carton recyclé, sculpté à la main, sans ajout de matière ni de couleur.
La matière brute, qui symbolise la déforestation, devient ici support de mémoire.
Elle accueille ce qui aurait pu disparaître, et lui redonne une voix.

La Découverte, c’est le début d’une relation — avec le monde, l’autre, ou soi-même. Une question muette, tendue dans l’ombre.

Ligne de Vie - 3/5

Bas relief carton mâché - Aout 2025

Troisième tableau de la collection "Ligne de Vie", Le Lien capture l’instant où tout se concentre dans une étreinte.
Une mère serre son petit contre elle, le corps replié autour de cette vie qu’elle abrite.
Ses yeux nous fixent, droits et calmes, comme pour rappeler que ce lien n’a rien de fragile : il est vital.

Ce n’est pas un geste d’attaque ni de fuite, mais un acte pur de présence et de protection.
Le monde autour peut vaciller, se déchirer, disparaître… entre ses bras, il reste un refuge.
Un espace où la peur et l’amour cohabitent, indissociables.

Comme chaque œuvre de cette collection, Le Lien est réalisé à partir de carton recyclé, sculpté à la main, sans ajout de matière ni de couleur.
La matière brute, témoin de la déforestation, porte ici la mémoire de ces gestes que même la destruction ne peut effacer.

Le Lien, c’est la promesse silencieuse qu’aucune séparation n’aura le dernier mot.

Ligne de Vie - 4/5

Bas relief carton mâché - Septembre 2025

Quatrième tableau de la collection Ligne de Vie, Le Cri saisit l’instant d’une déchirure.
Une gueule ouverte, figée dans la matière, laisse éclater une clameur silencieuse.
Ce n’est pas seulement celle d’un orang-outan, mais celle des forêts qui tombent, des vies effacées, des mémoires englouties.

Les yeux, creusés dans le carton, témoignent d’une douleur lucide, d’une conscience qui sait.
La bouche, béante, semble appeler autant qu’elle dénonce : appel à l’aide, cri de colère, cri de survie.

Ce cri n’appartient pas qu’à l’animal : il devient le nôtre, il devient celui du vivant tout entier.

Comme chaque œuvre de cette collection, Le Cri est façonné à mains nues, sans ajout de matière ni de couleur.
Le carton, matière brute et fragile, porte ici la marque de ce qui disparaît mais refuse le silence.

Le Cri, c’est la voix que l’on ne pourra plus taire.